Les expositions au Salon

Souffles et matières : gestes d’estampe par la galerie Piroir

Cette exposition réunit trois artistes dont les démarches explorent le souffle du geste, la trace du corps et la mémoire de l'eau et de la matière. L’abstraction lyrique de Francine Simonin dialogue avec les empreintes vibrantes de Wang Suo Yuan, dont les noirs profonds et les traits flottants évoquent le vent, la respiration ou la calligraphie fugitive. Ed Pien, quant à lui, crée des œuvres puissamment organiques, où l’oxydation du métal et l’énergie de l'eau transforment la plaque en surface vivante. Par les textures brûlées, les pulsations lumineuses et les signes qui affleurent, ses estampes convoquent les forces telluriques, les rites et l’invisible. Ensemble, ces œuvres forment un paysage sensoriel où le regard circule librement, porté par les mouvements.

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Titre: The Shaman, Artiste: Ed Pien

Année:2024, Dimension : 113 x 76 cm, Technique: Monotype et photogravure

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Le studio Aza Nizi Maza de Kharkiv, en Ukraine, dirigé par Mykola Kolomiiets, est depuis plus de douze ans un lieu unique de création collective pour une quarantaine d’enfants et d’adolescents. C’est un espace d’inclusion et d’expérimentation artistique, où chacun – dont une quinzaine d’enfants vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ou avec la trisomie 21 – apporte sa voix et son talent à une œuvre commune.

Située à vingt kilomètres du front, la ville de Kharkiv subit, depuis 2022, des bombardements constants. Lorsque l’invasion russe a éclaté, l’art n’a pas disparu : il a trouvé refuge. Les enfants ont alors peint les colonnes de la station de métro Musée historique, où des familles se réfugiaient pour échapper aux frappes incessantes, transformant cet abri souterrain en galerie vivante. Aujourd’hui, ils poursuivent leur travail dans un ancien abri anti-missiles de la Seconde Guerre mondiale, où chaque dessin devient un moyen de conjurer la peur et de préserver l’enfance.

L’exposition Contes volés rassemble une sélection de ces œuvres. Inspirés par l’art baroque des grands musées européens – musées auxquels la guerre leur interdit désormais l’accès – les enfants ont recréé à leur manière une « collection imaginaire » : portraits, symboles, visions, fragments de contes. Leurs dessins sont à la fois l’écho d’un patrimoine rêvé et les témoins d’un présent marqué par la guerre.

Ces œuvres sont à la fois fragiles et puissantes. Elles rappellent que même au milieu des bombardements russes, l’art demeure un droit, une nécessité, un souffle vital.

Tous les posters de l’exposition sont proposés à la vente. L’intégralité des fonds sera reversée au studio Aza Nizi Maza. Pour plus d’informations et pour connaître les prix, rendez-vous au kiosque du Club ukrainien de Montréal (#1411).

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Dans cette exposition, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), en collaboration avec Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec (GRÉLQ), met en lumière le moment crucial que représente l'apparition de l'édition féministe pour la diffusion de la parole des femmes au Québec, ainsi que l’émergence des femmes en édition au Québec.

Pour l’occasion, l’ANEL dévoile aussi deux nouveaux épisodes de son balado Secrets d’édition.

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