Tes­sa, chanteuse clas­sique con­ver­tie en cour­tière immo­bil­ière, élève trois fils qu’elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a ren­dez-vous avec Fran­cis, un ancien amour qui n’a jamais guéri. Entre-temps, il y aura des vis­ites de pro­priétés, l’essayage d’un mail­lot de bain, des ponts en bâtons de pop­si­cle à ne pas bris­er, des rap­pels de l’enfance, et la peur de vieil­lir dans l’amertume. Cesse-t-on un jour de désir­er ce que l’on a ardem­ment voulu à vingt ans? Au con­flu­ent des Annie Dil­lard, Elis­a­beth Strout et Rachel Cusk, l’ample fresque des MAISONS fouille les drames privés dans une époque d’insatisfaction, de con­formisme et de désirs réfrénés. Der­rière les portes clos­es sur des intérieurs encom­brés par la soli­tude, on rit les larmes aux yeux.