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Le deuxième corps - Femmes au travail, de la honte à la solidarité

Paru le 6 octobre 2021
Le deuxième corps - Femmes au travail, de la honte à la solidarité
Auteur·rice·s
Format
Papier
Maison d'édition
Kiosque
1817
Prix 27.00$
Français
Sur le marché du tra­vail, les femmes sont encore trop sou­vent con­sid­érées comme le «deux­ième sexe»: leur corps, leurs tâch­es, leur rôle social sont relégués au sec­ond plan. Blagues sex­istes et avances déplacées, out­ils inap­pro­priés et mal­adies pro­fes­sion­nelles: que pou­vons-nous faire pour amélior­er la con­di­tion des tra­vailleuses? Com­ment réc­on­cili­er la lutte pour l’égalité et la pro­tec­tion de la san­té des femmes? Com­ment nous libér­er du juge­ment sur notre corps? Ergonome et généti­ci­enne de notoriété inter­na­tionale, Karen Mess­ing s’in­téresse depuis longtemps à la façon dont les dif­férences biologiques entre les femmes et les hommes sont pris­es en con­sid­éra­tion dans les milieux de tra­vail. Qu’est-ce qu’un tra­vail «égal»? Pourquoi le salaire des femmes est-il inférieur à celui des hommes? Est-ce en rai­son de l’effort physique demandé? Pourquoi les out­ils de tra­vail ne sont pas adap­tés à la diver­sité des corps humains? Dans Le deux­ième corps, elle con­jugue à mer­veille rigueur sci­en­tifique et con­vic­tions fémin­istes pour ren­dre compte de ses recherch­es sur le ter­rain auprès de tech­ni­ci­ennes en télé­com­mu­ni­ca­tions, tra­vailleuses de la san­té, cais­sières d’épicerie ou encore de camion­neuses, mécani­ci­ennes et soudeuses. Riche de son bagage sci­en­tifique et de sa longue expéri­ence auprès des syn­di­cats, Karen Mess­ing livre au pas­sage des réflex­ions très actuelles sur le sexe biologique et l’i­den­tité de genre, en réso­nance avec celles de Simone de Beau­voir. «Nous devons met­tre tout en œuvre pour nous libér­er de la honte qui porte sur notre corps et ses dif­férences” et attir­er l’attention sur les risques liés à notre tra­vail. Et, surtout, il faut trou­ver des façons de nous pro­téger mutuelle­ment et de nous entraider dans notre lutte pour un milieu de tra­vail mieux adap­té à notre corps et à notre vie.» Traduit de l’anglais par Geneviève Boulanger.
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