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Le capitalisme, c'est mauvais pour la santé. Une histoire critique des CLSC et du système sociosanitaire québécois

Paru le 5 avril 2021
Le capitalisme, c'est mauvais pour la santé. Une histoire critique des CLSC et du système sociosanitaire québécois
Auteur·rice·s
Format
Papier
Maison d'édition
Kiosque
1817
Prix 27.00$
Français
La crise san­i­taire, économique et sociale découlant de la pandémie de COVID-19 n’est qu’une «répéti­tion générale» des cat­a­stro­phes aux­quelles sera con­fron­tée l’humanité si elle ne parvient pas à lim­iter le réchauf­fe­ment plané­taire. Or, le réseau sociosan­i­taire québé­cois, affec­té par 40 ans de réformes néolibérales, est très mal pré­paré pour affron­ter de tels boule­verse­ments. Pour Anne Plourde, le diag­nos­tic est clair: le cap­i­tal­isme, c’est mau­vais pour la san­té. Coupes mas­sives, dégra­da­tion des con­di­tions de tra­vail, pénuries de per­son­nel, rémunéra­tion indé­cente des médecins, bureau­crati­sa­tion à out­rance, modes de ges­tion autori­taires et pri­vati­sa­tion crois­sante des ser­vices… Dans une analyse aus­si limpi­de que péné­trante, Anne Plourde met en relief le rôle du cap­i­tal­isme et de la lutte des class­es dans cette détéri­o­ra­tion du sys­tème pub­lic de san­té québé­cois. En prenant appui sur l’histoire des Cen­tres locaux de ser­vices com­mu­nau­taires (CLSC), elle livre une cri­tique abra­sive du mod­èle de soins dom­i­nant, cen­tré sur «le bon doc­teur, l’hôpital et le piluli­er». Le cap­i­tal­isme, de par sa nature même, crée des con­di­tions de vie nocives pour les indi­vidus et la planète. Et en médi­cal­isant les prob­lèmes soci­aux et poli­tiques, il dépoli­tise les enjeux liés à la san­té. Heureuse­ment, ce n’est pas la seule avenue pos­si­ble. Lut­ter pour dépass­er ce sys­tème basé sur l’exploitation et la dom­i­na­tion, bâtir des ser­vices de san­té démoc­ra­tiques et robustes, voilà ce qu’on peut faire de mieux pour garder la santé!
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