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Crépusculaires

Paru le 26 octobre 2022
Crépusculaires
Auteur·rice·s
Format
Papier
Maison d'édition
Kiosque
1313B
Prix 30.95$
Français
Dans le réc­it qui ouvre ce pre­mier recueil de nou­velles de Stan­ley Péan en quinze ans, l’auteur cinquan­te­naire croise sur les bor­ds de la riv­ière aux Sables à Jon­quière le jeune étu­di­ant qu’il a été jadis et entame avec lui un échange sur le réel, le rêve et le temps… Ça y est, le ton est don­né. Oniriques, intri­g­ants, par­fois mélan­col­iques, les réc­its suiv­ants con­tin­u­ent de nous entraîn­er dans des sen­tiers qui mon­tent et qui descen­dent, parsemés de clair-obscur. À son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle, un auteur-com­pos­i­teur-inter­prète québé­cois en tournée tombe par hasard sur une femme qui ne peut vraisem­blable­ment pas se trou­ver là. Alors qu’ils n’en sont qu’aux prémices de leur rela­tion, une femme pro­pose à son nou­v­el amoureux une manière sin­gulière de faire tab­u­la rasa de son passé. De pas­sage à Cap-Haï­tien pour l’inhumation des cen­dres de sa mère, une Haï­tiano-Améri­caine arpente les rues de la ville en com­pag­nie du spec­tre de son aïeul Oswald Durand, poète nation­al. Fébrile, un com­pos­i­teur cherche à éclair­cir l’énigme de la mélodie lanci­nante qu’il entend dédi­er à sa dul­cinée. À la suite de l’incident inex­plic­a­ble qui a mené à son interne­ment, une patiente con­finée dans un hôpi­tal psy­chi­a­trique ressasse des faits trou­blants. Un cri­tique de jazz réputé décou­vre un microsil­lon qui met en ques­tion la nature de la réal­ité. Nour­ries par les pas­sions de leur auteur pour la lit­téra­ture et l’étrange, les nou­velles de Cré­pus­cu­laires témoignent de l’inspiration pro­téenne de Stan­ley Péan, de sa maîtrise de l’art de la fic­tion brève, de son admi­ra­tion pour quelques-uns des grands maîtres qui ont façon­né son imag­i­naire : d’Edgar Allan Poe à Jorge Luis Borges, en pas­sant par Jacques Stephen Alex­is, Claude Math­ieu, Har­lan Elli­son et Rod Ser­ling. Toutes ces influ­ences sub­limées con­ver­gent vers un style des plus sin­guliers, celui de Stan­ley Péan, qu’on retrou­ve avec bon­heur au som­met de sa forme.
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